Chinois de France, au-delà des préjugés

Lena Bjurström  • 7 février 2013
Partager :

Le 10 février marque le début de l’ère du Serpent, selon le calendrier chinois. À la veille de cette nouvelle année, les supermarchés installent leurs présentoirs asiatiques et les collectivités sino-françaises préparent les festivités. Un événement culturel qui peut donner l’illusion d’une communauté homogène et soudée.

Cette impression fait que de nombreuses personnes, en France, voient la présence de ces « Chinois » d’un mauvais œil. De la multiplication des grossistes asiatiques dans la capitale aux histoires réelles ou rêvées d’ateliers clandestins et de trafics des triades, l’immigration chinoise inquiète.
Le « péril jaune » ne date certes pas d’hier mais, à l’heure où la Chine, sa puissance et son économie, s’imposent toujours davantage sur la scène internationale, ces migrants et leurs descendants font aujourd’hui l’objet d’une méfiance redoublée.

De la Chine à Paris, où près de 90 % des Chinois de France sont installés, les parcours sont multiples, et l’intégration dans la société française d’aujourd’hui apparaît plus ou moins difficile. Entre mythes et réalités, portrait d’une « communauté » pas si soudée.

Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don