Vache folle : interrogé sur les révélations de Politis, Stéphane Le Foll botte en touche
Interrogé jeudi matin par un auditeur de France inter, sur l’arrêt des tests de dépistage sur les bovins « sans signe clinique » d’ESB (vache folle) le ministre de l’Agriculture a livré une réponse évasive.
Le 4 février dernier, la Commission européenne mettait un terme à l’obligation de procéder à des tests de dépistage de l’Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou « maladie de la vache folle », sur les animaux qui ne présentent pas de « signe clinique ».
Politis attirait mardi19 février l’attention sur cette information, passée inaperçue malgré la crise qui frappe l’agroalimentaire européen. Et alors même que la Commission autorisait partiellement, le 14 février, la réintroduction de certaines farines animales.
Lire > Vache folle : l’Union européenne abandonne les tests de dépistage
Interrogé ce jeudi matin par un auditeur de France inter, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, s’est dit « extrêmement vigilant » sur ce dossier, estimant toutefois qu’ « on ne peut pas rester constamment dans la menace ».
« On a tourné une page. Faut-il rester vigilant ? Nous sommes en train d’en discuter », a éludé le ministre.
- Écouter l’extrait du « 7/9 » de France inter.
Le Foll interrogé sur les révélations de Politis
-«7/9» du jeudi 21 février 2013 : « L’observatoire des promesses : l’Agriculture»
