Paris s’énerve

En grève pour la troisième fois, les enseignants, soutenus par les parents d’élèves, s’insurgent contre le manque de concertation.

Ingrid Merckx  • 28 mars 2013 abonné·es

Le vieux manège devant l’Hôtel de Ville de Paris est encore fermé tandis qu’enseignants et parents d’élèves accrochent leurs banderoles. « Delanoë snobe les profs » « Pas de passage en force » « Du périscolaire de qualité ! » En grève pour la troisième fois contre la réforme des rythmes scolaires, ils ne peuvent avancer sur le parvis, entouré de barrières. À 9 h 20, ce 25 mars, le soleil tarde à se montrer derrière la haute architecture. Ceux qui sont venus avec leurs enfants, pour cause d’écoles fermées, remontent les cols et les chancelières. Certains ont construit une pyramide de cartons illustrant le montage complexe imposé par la réforme. « Du bricolage ! Quel est l’expert farfelu qui a osé suggérer qu’on pouvait raccourcir la journée de classe en

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Publié dans le dossier
Sale temps pour la démocratie
Temps de lecture : 4 minutes