Rythmes scolaires : à chaque ville son tempo
La moitié des communes renoncent à appliquer la réforme dès la rentrée 2013. En tête des blocages : le coût de l’opération, le problème des recrutements et la formation.
dans l’hebdo N° 1246 Acheter ce numéro
Déception pour le ministre de l’Éducation, Vincent Peillon : de nombreux maires, même socialistes, préfèrent « prendre le temps » de la réforme pour éviter de braquer les acteurs concernés : enseignants, parents d’élèves, personnels municipaux. Au 21 mars, sur les 120 villes membres du réseau des villes éducatrices, 50 % avaient déjà choisi 2014, selon la Gazette des communes. Principales difficultés invoquées : le coût, les ressources humaines et les normes d’encadrement. Le ministre table sur 50 % des écoliers passés à la semaine de 4,5 jours en 2013, soit 3 millions d’enfants. Le Snuipp, syndicat du premier degré, estime ce chiffre autour de 14 %.
Alfortville, Val-de-MarneLes journaux municipaux sont un bon baromètre : nombre de maires ont choisi de consacrer leur édito de mars à la réforme. « Les consultations que j’ai menées ont dégagé trois principales inquiétudes pour les enseignants et les parents d’élèves, écrit Luc Carvounas, sénateur-maire d’Alfortville (94). Tout d’abord, le