Jaurès ou Schröder ?

Nos socialistes au gouvernement ne croient pas au combat social. Ils croient à la « prise de conscience » des grands patrons.

Denis Sieffert  • 30 mai 2013 abonné·es

Rien de tel parfois qu’un bon mot pour résumer la situation. Voyez celui-ci qui arrache, paraît-il, des sourires crispés à beaucoup d’électeurs de François Hollande : « Le Parti socialiste est formidable, il arrive à décevoir même ceux qui n’avaient aucune illusion… »  [^2]. Toute l’ambivalence de nos sentiments est là. Même ceux qui croyaient avoir tout vu et tout connu des rapports des socialistes avec le pouvoir sont saisis par le doute. Certains en viennent à s’interroger sur la pertinence de leur vote de mai 2012. Un an après, on en oublierait presque le climat de l’époque entretenu par une droite extrême qui, peu à peu, avait pris les commandes à l’Élysée, et répandait un discours de haine sur le thème de l’identité nationale. La présence de MM. Copé, Guaino et autres Hortefeux, aux avant-postes de la

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Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

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