Quatre mains en liberté

Jean Wiéner a contribué à introduire les musiques américaines en France dans les années 1920. Ses duos miraculeux avec Clément Doucet sont aujourd’hui réédités.

Denis Constant-Martin  • 2 mai 2013 abonné·es

Au cours d’un entretien qu’il m’avait accordé vers la fin des années 1970, Jean Wiéner racontait avec beaucoup d’émotion sa découverte des musiques américaines. Après la révélation de ragtimes rapportés des États-Unis par le pianiste Yves Nat, la rumeur de sonorités absolument nouvelles, incarnées dans la revue Laissez-les tomber par les danseurs Gaby Deslys et Harry Pilcer, l’avait conduit au Casino de Paris : « J’ai eu à ce moment-là une espèce de choc… Et immédiatement j’ai senti ce que Cocteau appelait une musique au rythme du cœur, une musique au rythme de la marche de

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Musique
Temps de lecture : 3 minutes