Syrie : Le risque de régionalisation

Après le Liban, c’est la Turquie qui est touchée.

Politis  • 16 mai 2013
Partager :

La guerre civile syrienne a déjà débordé sur le Liban, et voilà qu’après l’attentat qui a fait 48 morts et une centaine de blessés, le 11 mai, dans la ville frontalière de Reyhanli, c’est la Turquie qui est touchée. Ankara a accusé un groupuscule à la solde de Damas d’être à l’origine des explosions. Damas aurait fait coup double : sanctionner la Turquie qui a pris position en faveur de l’insurrection, et provoquer l’hostilité de la population de Reyhanli envers les quelque 25 000 réfugiés syriens. Le pourrissement de la situation lié à l’inertie de communauté internationale risque d’étendre le conflit à toute la région. C’est l’un des atouts de Bachar el-Assad.

Monde
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don

Pour aller plus loin…