Choisir l’arrosage automatique

Si les fleurs, les fruits et les légumes ont sans doute besoin d’un peu d’amour, ils ont surtout besoin d’eau fraîche au cœur de l’été.

Claude-Marie Vadrot  • 18 juillet 2013 abonné·es

Que faire ?

Se souvenir avant d’abandonner sa fenêtre, son balcon ou son jardin que, si les fleurs, les fruits et les légumes ont sans doute besoin d’un peu d’amour, ils ont surtout besoin d’eau fraîche au cœur de l’été. Il y a bien sûr le truc de la bouteille en plastique plantée en terre et pleine d’eau, mais c’est un peu juste, même pour un pot de fleurs : la noyade des racines précède en général de peu leur desséchement faute de liquide. Plus subtil et plus efficace en durée : des cônes en céramique microporeuse, reliés par un tuyau plongeant dans un récipient aussi profond que possible, permettent un arrosage lent par capillarité. Cône et tuyau valent entre 4 et 6 euros et un seul par pot suffit. Pour un balcon ou une terrasse, il en faudrait beaucoup. Comme au jardin, mieux vaut installer un arroseur automatique branché sur un robinet. Ces engins fonctionnent avec des cellules photovoltaïques, une pile de 9 volts ou un branchement électrique. Il suffit de les régler avec une molette (pour les plus simples) ou un mini-écran (pour les plus coûteux) ; et l’arrosage, au quotidien ou plusieurs fois par semaine, se fera automatiquement. Le mieux pour la santé des fleurs, fruits ou légumes est de les relier à un tuyau poreux qui humectera la terre au rythme choisi. Pour cela, faire serpenter le ou les tuyaux au pied des salades ou des touffes de framboisiers. La terre gardera une fraîcheur suffisante sans que les feuilles soient mouillées, sans risquer non plus de les livrer aux maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium…) qui se développent quand se conjuguent l’humidité des feuilles et la chaleur. Un seul poste d’arrosage permet d’irriguer plusieurs centaines de mètres carrés. Il est aussi possible, toujours à partir d’un seul poste automatique, de mettre en place un mince tuyau sur lequel, à chaque pied de fleurs ou de légumes à irriguer, on fixe un mini-robinet (micro-drip) qui n’humecte que le pied de la plante. Il est plus cher, mais plus économe en eau. Enfin, ne pas oublier que chacun a le droit d’exiger la pose d’un « compteur jardin », dont l’eau n’est pas soumise à la redevance d’assainissement.

Pourquoi ?

Parce que la végétation estivale ne supporte pas plusieurs jours consécutifs de sécheresse et qu’un arrosage massif au retour ne la sauvera pas et ne préservera pas la récolte.

Comment ?

  • Matériel en vente dans toutes les (bonnes) jardineries.
  • www.rustica.fr
  • www.mag.plantes-et-jardins.com
  • www.gardena.com

Le geste utile
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