Quand le peuple veut vivre…

Du printemps arabe aux manifestations brésiliennes, une vague de révolte s’est répandue dans le monde entier. Certaines révolutions sont entrées dans une deuxième phase, comme en Égypte.

Denis Sieffert  et  Céline Loriou  • 4 juillet 2013 abonné·es

L’actualité de ces deux dernières années résonne dans les vers du poète tunisien Abou Al Kacem Al Chebbi, écrits en 1933 : « Lorsqu’un jour le peuple veut vivre/Force est pour le destin de répondre/Force est pour les ténèbres de se dissiper/Force est pour les chaînes de se briser. » Les peuples du monde arabe, de la péninsule ibérique, de Grèce, du Chili, du Canada, d’Israël et, plus récemment, de Turquie et du Brésil ont tous voulu vivre. Ils se sont réveillés et sont descendus dans la rue pour des raisons en apparence diverses : l’augmentation du coût des transports publics, un parc que l’on veut transformer en centre commercial… Mais, dans tous ces pays, la contestation s’est réinventée selon des critères nouveaux, ne correspondant plus aux mouvements sociaux et syndicaux habituels. L’importance des réseaux sociaux est le premier critère, et aussi

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