Hébergement : 360 personnes à la rue à Clermont-Ferrand

360 personnes, dont 160 enfants, ont dû quitter les hôtels où elles bénéficiaient d’un hébergement.

Politis  • 5 septembre 2013
Partager :

360 personnes, dont 160 enfants, ont dû quitter les hôtels où elles bénéficiaient d’un hébergement d’urgence, le 2 septembre, à Clermont-Ferrand. L’Anef, association gestionnaire du 115 dans le Puy-de-Dôme, endettée, a décidé de ne plus payer les hôteliers. Elle craint de mettre en danger la survie de ses 110 salariés. En effet, depuis janvier, l’État ne lui aurait remboursé que 5 % des 350 000 euros dépensés chaque mois pour assurer l’hébergement. Une réunion en préfecture a abouti à la remise en ligne du 115 et au déblocage de 400 000 euros. Mais cette somme ne pourra que partiellement rembourser la dette envers les hôteliers, sans assurer aucun hébergement, selon le directeur Gilles Loubier, interrogé par le Monde. Il déplore que ce logement « extrêmement cher » soit souvent la seule solution envisagée.

Société
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don