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Pour son premier film en couleur, en 1958 – Ozu a tenu à garder le noir et blanc le plus longtemps possible –, l’auteur du Voyage à Tokyo ne s’est pas départi de son genre favori : la chronique familiale. Et de nouveau, dans Fleurs d’équinoxe, qui ressort en version restaurée, s’affrontent les générations, où les tenants de l’ordre ancien, un père libéral pour les autres mais pas pour sa fille à marier, se trouvent contestés par les jeunes adultes avides de suivre l’élan de leurs sentiments. Ruse et cruauté sont au rendez-vous chez ce cinéaste immense, qui filme au ras du tatami comme au ras des émotions.
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