Les Atelières (ex-Lejaby) sont-elles « bankable » ?

Lancée il y a plus d’un an par d’anciennes ouvrières de Lejaby, la coopérative les Atelières tire la sonnette d’alarme et lance une souscription, faute de soutien financier de la part des banques.

Thierry Brun  • 13 mars 2014 abonné·es

Comprenne qui pourra ! Les Atelières, coopérative d’intérêt collectif (Scic) créée à Villeurbanne il y a un an par des ex-ouvrières du fabricant de lingerie Lejaby, n’est pas « bankable » pour les banques privées et la Banque publique d’investissement (Bpifrance). Le terme a choqué les salariées, qui ont essuyé récemment le refus des banques de financer un fonds destiné à soutenir la coopérative, dans cette filière de la lingerie-corsetterie haut de gamme « anéantie » par la délocalisation, enrage Muriel Pernin, dirigeante de la coopérative. « On a acheté les machines à Lejaby et on a recruté des jeunes dans toute la France. On les forme nous-mêmes, raconte Nicole Mendez, déléguée syndicale CFDT, ex-Lejaby dont l’activité se partage entre Maison Lejaby (créée en

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Économie
Temps de lecture : 4 minutes