Fellini par Scola

Dans Qu’il est étrange de s’appeler Federico, Ettore Scola a mêlé des souvenirs communs avec Fellini, qu’il reconstitue sous forme de docu-fiction

Politis  • 10 juillet 2014
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Federico Fellini et Ettore Scola ont été deux grands amis, le premier, de dix ans plus âgé, ayant été aussi le mentor du second. Alors qu’il n’avait pas tourné depuis de nombreuses années, Ettore Scola a repris sa caméra pour évoquer le Maestro, disparu il y a vingt et un ans, qui continue à travailler les imaginaires en Italie. Qu’il est étrange de s’appeler Federico ressemble dans sa forme à un songe éveillé. Ettore Scola a mêlé des souvenirs communs, qu’il reconstitue sous forme de docu-fiction, des images d’archives, quelques extraits de films, des interviews… Les deux hommes se sont recontrés au journal satirique Marc’Aurelio, fort réputé en Italie, où ils ont tous deux commencé à dessiner. Cette époque fondatrice est très présente dans Qu’il est étrange de s’appeler Federico, qui ne suit pas nécessairement le fil chronologique, ainsi que les scènes d’amitié à trois, entre Fellini, Scola et Marcello Mastroianni. L’auteur d’ Affreux, sales et méchants montre aussi beaucoup de dessins de la main de Fellini, de toutes les époques, le Maestro ayant toujours nourri ses films des baroques inventions qu’il tirait de ses crayons.

**Qu’il est étrange de s’appeler Federico** , Ettore Scola, 1 h 36.
Cinéma
Temps de lecture : 1 minute
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