« l’Institutrice », de Nadav Lapid : Est-ce Mozart qu’on assassine ?

Dans l’Institutrice , l’Israélien Nadav Lapid dépeint une femme fascinée par un petit garçon poète.

Christophe Kantcheff  • 11 septembre 2014 abonné·es
« l’Institutrice », de Nadav Lapid : Est-ce Mozart qu’on assassine ?
© **L’Insti­tutrice** , Nadav Lapid, 2 h.Photo : Itiel Zion

Un homme, vu de dos, assis dans son canapé, regarde la télévision. Nous sommes en Israël. Il s’agit manifestement d’une émission satirique, on entend quelqu’un faire une blague sur Hitler. L’homme (Lior Raz) veut s’adresser à sa femme, l’institutrice, qui se trouve derrière lui. Il se retourne et par ce geste cogne sa main dans la caméra. Outre le rappel au spectateur qu’il s’engage bien dans un spectacle, cet « incident » peut aussi signifier que les personnages sont à l’étroit, butent sur des obstacles pas forcément visibles, manquent d’air. C’est le cas de Nira, l’institutrice (Sarit Larry), fascinée par l’un de ses petits élèves,

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Cinéma
Temps de lecture : 4 minutes