Attentat à Charlie Hebdo : 12 morts
Au moins deux hommes armés ont attaqué à 11h30, à l’arme automatique, le siège du journal satirique.

Une attaque à la kalachnikov et au lance-roquette par au moins deux hommes cagoulés au siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo à Paris, a fait 12 morts et 10 blessés, selon le parquet de Paris, un acte sans précédent contre un organe de presse en France.
Vers 11h30, les hommes armés ont fait irruption au siège du journal satirique dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de feu nourri a eu lieu avec les forces de l’ordre.
Charb, Cabu, Wolinski et Tignous sont morts dans l’attaque, a confirmé la police.
L’économiste Bernard Maris, actionnaire de Charlie Hebdo, serait également décédé.
Voiture de police cible tirs bvd richard Lenoir #CharlieHebdo pic.twitter.com/1CvlyEAYUP
— William Molinié (@WilliamMolinie) January 7, 2015
Les agresseurs sont toujours en fuite. Le ministre de l’Intérieur a évoqué non pas deux mais trois criminels. L’Obs a publié une photo d’eux sur Twitter.
EN DIRECT #CharlieHebdo Photo des tireurs >> http://t.co/2ta7zKYXME pic.twitter.com/siwBcxH3in
— L'Obs (@lobs) January 7, 2015
«Nous aurons à coeur de trouver les responsables et d’appeler à l’unité nationale» , a déclaré François Hollande, qui s’est rendu sur place. Le Chef de l’État a dénoncé «un acte d’une exceptionnelle barbarie» , estimant qu’il ne faisait «pas de doute» qu’il s’agissait d’un «attentat terroriste» .
Le Conseil du culte musulman condamne un «acte barbare d’une extrême gravité» qui «est aussi une attaque contre la démocratie et la liberté de presse» , et exprime sa solidarité aux victimes et à leurs familles «face à ce drame d’ampleur nationale» .
Le siège de Charlie Hebdo était placé sous protection policière depuis l’affaire des caricatures de Mahomet.
Plusieurs rédactions parisiennes ont été placées sous protection policière.
Le plan Vigipirate vient d’être relevé au niveau « Alerte attentat », le plus élevé du dispositif antiterroriste.
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