Elections grecques : le PS résistant de la 25eme heure

Michel Soudais  • 25 janvier 2015 abonné·es
Elections grecques : le PS résistant de la 25eme heure

Oublié le Pasok qui jusqu’à ces derniers jours était son « parti frère », membre de l’Internationale socialiste que présidait George Papandreou (photo) quand, Premier ministre, il lançait les premiers plans d’austérité et déroulait le tapis rouge à la Troïka. Le PS s’est félicité, dimanche soir, « de la victoire des forces de gauche en Grèce » , « une bonne nouvelle pour le peuple grec » , selon son secrétaire national à l’Europe, Philip Cordery.

« La ligne anti-austérité est aujourd’hui renforcée en Europe. Depuis 2012, François Hollande et les leaders sociaux-démocrates sont à l’œuvre pour réorienter l’Union européenne. Ils trouveront en Alexis Tsipras un nouvel allié » , écrit sans rire l’officiel du PS dans un communiqué. Qui ajoute : « C’est unie que la gauche fera triompher l’Europe de la croissance, de l’emploi et de la solidarité. »

«La victoire d’un parti de gauche est toujours une bonne nouvelle pour le Parti socialiste» , a également réagi sur Twitter le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Jusqu’à ce jour, le PS avait toujours refusé de rencontrer Alexis Tsipras, lors de ses passages à Paris.

Le parti socialiste Pasok essuie une défaite historique avec un scoreautour de 4,8%, soit 13 sièges contre 33 en 2012, tandis que Syriza, remporte une très large victoire et pourrait obtenir la majorité absolue. Le parti de centre gauche Potami obtiendrait 5,9% et 16 sièges.

Illustration - Elections grecques : le PS résistant de la 25eme heure - Le 24 avril 2009, Georges Papandreou (PASOK) lançait la campagne européenne du PS à Toulouse. Un slogan resté lettre morte. (Photo: Michel Soudais).

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