Temporiser ou se battre ? Le dilemme de Syriza
La gauche grecque est partagée entre deux attitudes face à l’intransigeance des créanciers du pays. Correspondance à Athènes, Angélique Kourounis.
dans l’hebdo N° 1356 Acheter ce numéro

Si seuls 36 % des Grecs ont voté le 26 janvier dernier pour Syriza, il ne faut pas oublier qu’ils étaient plus de 70 % à avoir voté contre l’austérité. L’opinion était convaincue que ce rejet massif de la politique de rigueur serait entendu. Le doute existe aujourd’hui, alors que l’on semble s’orienter vers un accord entre Athènes et ses créanciers. Deux mots dominent d’ailleurs les débats, qui rendent compte de cette incertitude : kolotouba et rixi. « Saut en arrière » ou « affrontement ». Autrement dit, est-ce qu’Alexis Tsipras a effectué ou non un saut en arrière par rapport à ses engagements électoraux ? Ou est-ce qu’il faut aller à la rixi, c’est-à-dire à l’affrontement jusqu’au bout avec les créanciers, et peut-être même jusqu’à la sortie de la zone euro ? <
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