Grèce, cas d’école des impasses du capitalisme

On pressure la Grèce pour maintenir la croissance ailleurs.

Jérôme Gleizes  • 22 juillet 2015 abonné·es

L’expérience menée par la troïka en Grèce montre les limites du capitalisme. Sans revenir sur les conséquences récessives de la politique d’austérité depuis 2010 (perte d’un quart du PIB), il faut rappeler que le capitalisme est un système fondé sur l’accumulation infinie du capital… et des dettes. Pour fonctionner, l’arithmétique de l’austérité nécessite un excédent primaire (solde budgétaire hors remboursement de la dette) plus élevé que l’écart entre les intérêts versés par l’État et l’excédent de richesse créé. Dans le cas contraire, le ratio dette/PIB augmente [^2], ce qui

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