Le Brésil panse sa gauche
Les mouvements sociaux veulent bâtir un nouveau projet progressiste en dépassant le Parti des travailleurs, compromis.
Article paru
dans l’hebdo N° 1408 Acheter ce numéro
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La tétanie a cessé le 18 mars : cinq jours après les manifestations monstres réclamant le départ de Dilma Rousseff, présidente du Brésil, la gauche et les mouvements citoyens progressistes saturaient à leur tour le pavé pour dénoncer une tentative de coup d’État orchestrée par la droite, alliée aux grands acteurs économiques. « Un moment déterminant où des millions de personnes ont montré la vitalité de la résistance. Tout en assumant les critiques portées contre le Parti des travailleurs (PT) », précise Léticia Tura,