Nous. N’avons. Rien. Dit.

Je n’ai vraiment pas cru que les seuls faits de débattre et de militer pouvaient être criminalisés.

Sébastien Fontenelle  • 15 juin 2016 abonné·es
Nous. N’avons. Rien. Dit.
© Photo : Geoffroy Van der Hasselt / AFP.

On s’habitue, t’as vu ? On s’offusque, on se scandalise, on gueule un peu – et des fois même un peu plus fort. Mais, à la vérité, par ces temps dégoûtants de « socialisme » régimaire, on s’habitue. On s’habitue à tout. On s’habitue au pire. On – toi, moi, nous – accepte l’inacceptable. Puisqu’il perdure. On a toléré, par exemple, que des militant(e)s écologistes soient assigné(e)s à résidence, sous le couvert – qui de fait les assimilait donc à de potentiel(le)s terroristes – de l’état

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Publié dans
De bonne humeur

Sébastien Fontenelle est un garçon plein d’entrain, adepte de la nuance et du compromis. Enfin ça, c’est les jours pairs.

Temps de lecture : 3 minutes