Le sang du diable

Au MuCEM de Marseille, une déambulation visuelle, sonore et olfactive autour de l’histoire et des pratiques culturelles liées au café.

Soizic Bonvarlet  • 7 décembre 2016 abonné·es
Le sang du diable
© Gaston Bouzanquet, coll. Musée de la Camargue, PNR de Camargue. Num. David Huguenin

En préambule, à propos du café, il a fallu dissiper un malentendu. Souvent attribuée au monde musulman, la paternité du breuvage est rendue à l’Éthiopie. Le café, dont l’étymologie vient de l’arabe qahwah, « boisson stimulante », terme ayant originellement désigné le vin, fut introduit en Perse et dans l’Empire ottoman, berceau de sa commercialisation, au XVe siècle.

L’exposition présentée au MuCEM de Marseille insiste sur la dimension alors subversive du produit, « sang du diable » pour les courants rigoristes de l’islam. Réputation exacerbée lorsque les rituels soufis commencent à utiliser les vertus de la caféine lors de cérémonies extatiques. Une dimension qui, comme la boisson, est importée en Europe à la création des

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Culture
Temps de lecture : 4 minutes