« HK » ne veut pas lâcher l’affaire
De tous les combats de la sphère altermondialiste, passionné par les mots, HK met en chansons ses révoltes et ses espoirs dans un nouvel album, L’Empire de papier. Rencontre.
dans l’hebdo N° 1445 Acheter ce numéro

C’est un air qu’on fredonne sans vraiment savoir d’où il vient. Une séquence du JT dans laquelle des ouvriers chantaient avec détermination « On lâche rien » devant leur usine sur le point d’être délocalisée. C’est un souvenir de manifestation qui a l’insouciance des années lycée, l’odeur des amphis de fac ou le goût des gaz lacrymogène. Dans l’ombre de cette chanson devenue l’hymne des luttes sociales, il y a la voix chaleureuse et la plume incisive de HK.
Kaddour Hadadi – le nom derrière ces deux lettres mystérieuses – s’installe sur la banquette d’un café parisien et commande deux cafés crème. « La machine à café est en panne », répond la patronne, confuse. « Ah ! Deux cafés alors ! réplique-t-il, un brin moqueur. C’est digne du sketch des croissants de Fernand Raynaud ! » Le ton de l’entretien sera enjoué, le rythme soutenu.
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