Mauvaise passe pour Benoît Hamon
Prise en étau entre un Jean-Luc Mélenchon stable et le PS qui veut peser sur ses choix politiques, la campagne du candidat socialiste patine.
dans l’hebdo N° 1444 Acheter ce numéro

Est-ce le « burn-out » qui guette ? Vendredi dernier, devant la presse réunie à son QG parisien du quartier de la République, Benoît Hamon se montrait inhabituellement excédé : « Je passe une journée sur les déserts médicaux, sur les cantines scolaires en milieu rural, une journée sur la fonction publique […] et on me parle de Fillon, cela n’est plus possible !, lâchait-il. Les demandes de vos rédactions – pardon ! – [qui] vous demandent d’attraper une réaction de Hamon sur ceci ou cela, je vais m’asseoir dessus. » Et d’avouer dans un souffle de dépit lucide : « C’est dur d’être positif. »
Ah, qu’elle semble loin la période bénie des primaires ! Oublié le temps où l’outsider socialiste