Mélenchon-Hamon : Les causes de la division
Il n’y aura pas d’accord entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Ni l’un ni l’autre n’envisageait la possibilité d’une candidature commune pour quatre raisons, au moins.
dans l’hebdo N° 1443 Acheter ce numéro

La séquence est close. Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont tous deux mis un terme, dimanche 26 février, au feuilleton qui durait depuis un mois. Les deux candidats ont reconnu, le premier sur TF1, le second dans un message sur Facebook, s’être rencontrés discrètement deux jours plus tôt dans un restaurant chilien de la capitale pour un dîner en tête-à-tête. « Je n’ai pas été surpris qu’il me confirme sa candidature et il ne l’a pas été que je lui confirme la mienne », écrit le candidat de la France insoumise, qui ajoute qu’ils ont « convenu d’un code de respect mutuel dans la campagne ». Non sans avoir fait « le tour de [leurs] convergences et de [leurs] divergences ».
Les appels lancés sur Internet depuis la victoire de Benoît Hamon dans la primaire de la Belle Alliance populaire afin de réclamer une candidature commune – laquelle ? – n’y ont rien changé. Les quelque 80 000 signataires de cette demande ont encore du mal à se convaincre, notamment après le soutien de Yannick Jadot à Benoît Hamon, qu’un accord qui permette à la gauche sociale et écologiste d’être représentée au second tour était compliqué, sinon impossible, à trouver dans un délai aussi bref. Et un nouvel appel, émanant de trois médias – Libération, Mediapart et Regards – invite les deux
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