« Tout le monde a envie de se nourrir correctement »

Administrateur d’une association de développement rural et agricole, Jean-Claude Balbot revient sur la fracture sociale alimentaire.

Jean-Claude Renard  • 31 mai 2017 abonné·es
« Tout le monde a envie de se nourrir correctement »
© photo : RALF HIRSCHBERGER / DPA

Paysan installé dans le Finistère, Jean-Claude Balbot milite depuis longtemps pour une réflexion générale sur l’alimentation. Déplorant notamment une séparation entre les producteurs, le monde agricole et les consommateurs, l’impasse du repli sur la « proximité » ainsi que le poids des politiques publiques et d’une industrie agroalimentaire très éloignée du développement durable.

Plus que culturelle, la fracture alimentaire n’est-elle pas d’abord économique, entre classes populaires et classes aisées ?

Jean-Claude Balbot : À l’évidence, aujourd’hui, l’alimentation est un marqueur de classe. Il existe une réelle fracture économique qui fait qu’une partie de la population ne se nourrit plus comme elle le souhaite. Mais ce n’est pas seulement une question économique, car le capital n’est pas seulement

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