General Electric : Un fiasco industriel
Le cas de General Electric révèle l’écrasante responsabilité de l’État dans le dépeçage des fleurons de l’industrie française, et le rôle clé d’un certain Emmanuel Macron.
dans l’hebdo N° 1474 Acheter ce numéro

Même le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, est forcé de le reconnaître : « La restructuration [de la branche hydroélectrique de General Electric] n’est pas conforme aux engagements pris. » Nous sommes loin en effet de la promesse de 1 000 créations nettes d’emplois avant la fin 2018. Le gouvernement menace donc d’appliquer une pénalité de 50 000 euros par emploi manquant. Mais cette amende semble dérisoire pour ce mastodonte qui a réalisé 1,2 milliard de dollars de bénéfices en 2016 et vient de signer un chèque de 112 millions à son PDG, Jeffrey Immelt, qui quittait ses fonctions début août, soit plus du double de la somme que GE risque dans cette affaire.
L’État devrait donc trouver plus dissuasif. Notamment en jouant un rôle actif en