Quelle nostalgie pour la nouvelle BD arabe ?

Le festival d’Angoulême met le Machrek et le Maghreb à l’honneur. L’occasion d’appréhender un univers riche et complexe.

Marion Dumand  • 24 janvier 2018 abonné·es
Quelle nostalgie pour la nouvelle BD arabe ?
© Image : Décris-Ravage/Atrabile

C’est dans le contexte du 45e festival international de bande dessinée d’Angoulême, du 25 au 28 janvier, que la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image accueille l’exposition Nouvelle Génération : la bande dessinée arabe aujourd’hui et que sort La Nouvelle Bande dessinée arabe (Actes Sud, 240 p., 27 euros).

Cet album collectif réunit de jeunes artistes, créatifs et engagés comme leurs revues (Samandal au Liban, TokTok en Égypte, Skefkef au Maroc, Lab619 en Tunisie, Comic4Syria sur le Web), des auteurs plus âgés qui ont déjà publié en solo et un doyen, Golo, qui fête, cette année, ses 70 ans et 16 BD, au bas mot. Arabophones ou francophones, les auteurs sont issus de tous les États arabes, mais aussi de leur diaspora.

S’ajoutent à ces ­événements de récentes parutions sur le Proche-Orient et le Maghreb, qui s’aventurent souvent au-delà de leurs « limites » (vers l’Empire ottoman ou le monde perse), avec – en ­invités surprise – l’Occident post­colonial et Israël, toujours colon. Ma Très Grande Mélancolie arabe

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Littérature
Temps de lecture : 5 minutes
#BD