René Goscinny : Le « métèque » et le petit Gaulois

Le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, à Paris, présente le foisonnant parcours de René Goscinny, à l’occasion du 40e anniversaire de sa mort.

Christophe Kantcheff  • 7 février 2018 abonné·es
René Goscinny : Le « métèque » et le petit Gaulois
photo : René Goscinny (bébé) et sa famille en 1927.
© Musée d’art et d’histoire du judaïsme

L ’Argentine, c’est mon pays. J’y ai passé toute mon enfance et mon adolescence. Les gauchos, la pampa, c’était mon quotidien. En revanche, Issy-les-Moulineaux ou l’Ardèche sonnaient à mes oreilles comme des noms exotiques. Pour moi, la France, c’était Louis XIV à Versailles, le Malet-Isaac… On idéalisait ce pays de façon extraordinaire. » Si un concours était lancé sur l’identité de l’homme qui a prononcé ces phrases un jour de 1976 à la télévision française, pas sûr qu’il y aurait beaucoup de gagnants. La réponse se trouve au Musée d’art et d’histoire du judaïsme (Mahj), qui lui consacre une formidable exposition à l’occasion du quarantième anniversaire de sa disparition, en novembre 1977. Il s’agit de René Goscinny. Et pour qui n’est pas au fait de sa biographie ni de ses ascendants, l’exposition recèle bien des surprises.

Il faut se résoudre à ce constat, en soi enthousiasmant, surtout en notre époque où l’étranger n’a

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Littérature
Temps de lecture : 5 minutes