Mouvement social : Une presse hostile

Le gouvernement peut compter sur le soutien actif des médias dominants, favorables à la libéralisation du rail, et à la fin des « privilèges » et des statuts prétendument « archaïques ».

Michel Soudais  • 28 mars 2018 abonné·es
Mouvement social : Une presse hostile
© photo : PASCAL PAVANI / AFP

Ils avaient annoncé un « jeudi noir ». Mais le 22 mars, à l’heure du bilan des grèves et manifestations du jour dans les fonctions publiques et à la SNCF, ils affichent un soulagement… combatif. Sur BFMTV, Thierry Arnaud, chef du service politique, fait état d’une « mobilisation médiocre ». « C’était la CGT essentiellement, tous les syndicats n’étaient pas présents », renchérit avec aplomb Ruth Elkrief alors même que sept des neuf syndicats de la fonction publique et les quatre organisations représentatives de la SNCF étaient dans la rue. Le sentiment est manifestement le même à TF1, où le « 20 heures » ne retient qu’un chiffre, celui de la police : 320 000 manifestants dans toute la France pour « une mobilisation

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Économie
Temps de lecture : 4 minutes