Les enseignants aussi rejettent Parcoursup
Les professeurs ne croient ni en la faisabilité ni en la philosophie du nouveau système de sélection des étudiants.
dans l’hebdo N° 1500 Acheter ce numéro

© Yann Castanier/Hans Lucas/AFP
I l ne faut pas gâcher les chances des étudiants qui ont travaillé toute l’année », plaide le président de Paris-X Nanterre, Jean-François Balaudé, le 19 avril, sous les huées des quelque 1 500 étudiants réunis en assemblée générale sous un soleil de plomb. « Vous êtes supposé être notre représentant, et vous ne faites rien pour nous », l’interpelle Victor Violier, désigné pour rendre compte aux étudiants du bilan de l’assemblée générale du personnel, qui s’est tenue le matin même. Si les professeurs et d’autres acteurs de l’établissement soutiennent le blocage de Nanterre par les étudiants, beaucoup appellent au dialogue. « Mais pas tant qu’on nous impose le calendrier de Parcoursup ! », prévient leur porte-parole du jour.
Le logiciel d’orientation Parcoursup, remplaçant dès cette année le très critiqué APB (Admission post-bac), est au cœur de toutes les préoccupations. Pierre angulaire de la loi « orientation et