Perturbateurs endocriniens : haro sur les phtalates !
Le Réseau environnement santé relance le débat sur l’interdiction des perturbateurs endocriniens et les possibilités de limiter l’exposition notamment des femmes enceintes et des jeunes enfants.

I l est urgent d'agir ! », lance André Cicolella à la tribune sous un écran qui diffuse une image d'Emmanuel Macron déclarant : « La santé environnementale sera une priorité du quinquennat. » « Il faut légiférer ! », renchérit Barbara Demeneix à ses côtés.
Le toxicologue et la biologiste n'en sont pas à la première alerte. Les perturbateurs endocriniens sont leur cheval de bataille de professionnels et de citoyens depuis des années. « Le terme s'est imposé », se félicite André Cicolella du Réseau environnement santé, lors d'une conférence de presse « Stratégie nationale perturbateurs endocriniens », ce 28 juin, à la mairie du IIe arrondissement, à Paris.
Mais il reste beaucoup à faire. Le bisphénol A (BPA), qu'il a contribué à faire interdire en 2010 en France en partant des biberons jusqu'aux tickets de caisse, est encore présent dans l'organisme de 75 % des femmes enceintes. Contre 95 % dans les autres pays. « C'est mieux, mais ce taux devrait être de zéro !, lâche