« Un couteau dans le cœur » : Un cinéma nommé désir

Dans Un couteau dans le cœur, Yann Gonzalez met en scène avec brio une Vanessa Paradis sans filet, en productrice de pornos gays en proie à des assassinats et à un amour désespéré.

Christophe Kantcheff  • 25 juin 2018 abonné·es
« Un couteau dans le cœur » : Un cinéma nommé désir
© photo : Ella Herme

Même s’il est reparti bredouille de la Croisette – les palmarès cannois ne sont généralement pas accueillants pour ce type de film –, Un couteau dans le cœur, de Yann Gonzalez, avait toute sa place en compétition lors du dernier festival. Pourquoi n’y en aurait-il que pour le réalisme et le naturalisme, y compris les plus pesants, alors que les formes stylisées, puisant aux sources de plusieurs genres, affirmant en l’occurrence une esthétique queer flamboyante, en seraient exclues par nature, reléguées au rang de « curiosités », forcément hors compétition ? De surcroît, des deux cinéastes représentant la nouvelle génération dans la sélection française en compétition, c’est Yann Gonzalez – et de

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Cinéma
Temps de lecture : 4 minutes