À chacun sa victoire

Les Français fêtent les Bleus, une équipe en partie issue des quartiers populaires. Une fierté sociale inédite et déjà récupérée.

Pouria Amirshahi  • 18 juillet 2018 abonné·es
À chacun sa victoire
© photo : TRIPELON-JARRY/AFP

Il est dit que l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs, et il est certain que des Croates vainqueurs (certes flamboyants derrière leur numéro 10 Modric) auraient été brandis par l’extrême droite française : l’Europe blanche contre le cosmopolitisme français, belge ou anglais. Les joueurs sont souvent entraînés dans des affaires de propagande, au service d’une idéologie. Mais c’est la France métissée qui s’est imposée le 15 juillet.

Rebelote, donc : le black-blanc-beur, vingt ans après le premier sacre tricolore, mais, cette fois, personne ne le clame vraiment haut et fort. Chat échaudé

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Société
Temps de lecture : 3 minutes