La Grande Guerre vue d’en bas

Le dessinateur Fredman donne un nouveau souffle aux Carnets de guerre de Louis Barthas, un témoignage empreint d’internationalisme et d’antimilitarisme, pour commémorer l’armistice de 1918.

Vincent Richard  • 13 novembre 2018 abonné·es
La Grande Guerre vue d’en bas
© photo : la découverte

Ceux qui voudraient célébrer le centenaire de la Grande Guerre par un prêche nationaliste ne le trouveront pas dans Les Carnets de guerre de Louis Barthas, réédités dans une adaptation graphique de Fredman. Ce document passionnant est en effet le récit autobiographique de « cinquante-quatre mois d’esclavage » au fond des tranchées, par un modeste artisan tonnelier de l’Aude, dont la plume nourrit une critique aiguë du militarisme et du nationalisme.

Publié initialement par François Maspero en 1978, le texte a totalisé au fil de ses éditions 150 000 exemplaires vendus et contribué à

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Littérature
Temps de lecture : 3 minutes