« Si Beale Street pouvait parler » : En blues et noir
Sur les traces de James Baldwin, Barry Jenkins livre avec Si Beale Street pouvait parler un film magnifique où amour et sensualité forgent une critique puissante du racisme.
dans l’hebdo N° 1538 Acheter ce numéro

Au cœur de Si Beale Street pouvait parler, le troisième film de Barry Jenkins, dont Moonlight fut oscarisé en 2017, se trouve une scène déchirante qui hante la narration et qui longtemps continue de vivre dans l’esprit du spectateur. Fonny, le personnage principal, est attablé avec son ami d’enfance, Daniel. Leur conversation commence par des banalités puis Daniel se confie, racontant les sévices qu’il a subis en prison, accusé d’un crime qu’il n’a pas commis.
Pour Fonny, la scène est une prémonition. Lui aussi sera envoyé derrière les barreaux, victime d’une bavure policière, séparé de la femme qu’il aime, Tish, la narratrice du film. Lui aussi y sera l’objet de violences, que nous, spectateurs, verrons peu mais qui resteront associées tout
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