« Si Beale Street pouvait parler » : En blues et noir

Sur les traces de James Baldwin, Barry Jenkins livre avec Si Beale Street pouvait parler un film magnifique où amour et sensualité forgent une critique puissante du racisme.

Pauline Guedj  • 29 janvier 2019 abonné·es
« Si Beale Street pouvait parler » : En blues et noir
© photo : Annapurna Pictures

Au cœur de Si Beale Street pouvait parler, le troisième film de Barry Jenkins, dont Moonlight fut oscarisé en 2017, se trouve une scène déchirante qui hante la narration et qui longtemps continue de vivre dans l’esprit du spectateur. Fonny, le personnage principal, est attablé avec son ami d’enfance, Daniel. Leur conversation commence par des banalités puis Daniel se confie, racontant les sévices qu’il a subis en prison, accusé d’un crime qu’il n’a pas commis.

Pour Fonny, la scène est une prémonition. Lui aussi sera envoyé derrière les barreaux, victime d’une bavure policière, séparé de la femme qu’il aime, Tish, la narratrice du film. Lui aussi y sera l’objet de violences, que nous, spectateurs, verrons peu mais qui resteront associées tout

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Cinéma
Temps de lecture : 4 minutes