Les ambiguïtés de l’Union européenne

Malgré un intérêt de la Commission, il n’existe pas de véritable cadre général pour l’ESS.

Marie-Christine Vergiat  • 14 février 2019 abonné·es
Les ambiguïtés de l’Union européenne
© photo : La finalité sociale d’une entreprise, ici de lait équitable, ne suffit pas à qualifier l’ESS. crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP

L’ESS est un acteur économique important dans l’Union européenne, mais il n’a toujours pas la reconnaissance qu’il mérite. Qu’on en juge : 8 % du PIB de l’UE, 2,8 millions d’entreprises et 13,6 millions d’emplois. Comparaison n’est pas raison, mais cela permet quand même de se faire une idée : l’agriculture représente 3 % du PIB et 15 millions d’emplois ; les transports, 4 % du PIB et 11 millions d’emplois.

Au cours des dernières années, la reconnaissance du secteur par les institutions européennes s’est tout de même améliorée, mais non sans ambiguïtés. L’ESS est au cœur des traités européens puisque celui de Lisbonne parle d’« économie sociale de marché […] hautement compétitive qui devrait permettre d’équilibrer compétitivité et progrès social, de préserver l’environnement, de combattre l’exclusion sociale et les discriminations ». Si c’était vrai, il y aurait de quoi se réjouir,

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Économie
Temps de lecture : 5 minutes