L’ESS peut-elle éviter le « social washing » ?

Avec le nouveau concept d’entrepreneuriat social, promu par le gouvernement, le meilleur côtoie le pire, le sérieux l’enfumage.

Marcel Caballero  • 14 février 2019 abonné·es
L’ESS peut-elle éviter le « social washing » ?
© photo : Darwin écosystème, lieu alternatif à Bordeaux. crédit : Philippe Roy/Aurimages/AFP

Le débat provoqué par l’émergence en Europe du concept anglo-saxon d’entrepreneuriat social est loin d’être tranché, y compris parmi les acteurs de l’ESS. Certains y voient une ESS « light » libérée du « carcan » des statuts (voire des valeurs). D’autres, au contraire, dénoncent une usurpation et disent illégitimes à se réclamer de l’ESS des entreprises qui s’en séparent sur l’essentiel : le caractère collectif de la propriété, la non-appropriation individuelle des résultats, la démocratie et la solidarité.

Ces derniers ne contestent pas la nécessité pour les entreprises d’assumer leur responsabilité sociale, mais veulent de la clarté dans le débat. On retrouve ainsi les ressorts du catholicisme social dans le rapport Senard-Notat (1), réduit à peu de chose dans la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises).

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Temps de lecture : 4 minutes