Régime de choc et recul des droits

La réforme de l’assurance-chômage impose des économies considérables sur les allocations des plus précaires et quelques mesures symboliques pour les entreprises et les hauts revenus.

Erwan Manac'h  • 19 juin 2019 abonné·es
Régime de choc et recul des droits
© crédit photo : Lucas BARIOULET / AFP
Restriction de l’accès au chômage

Pour ouvrir des droits au chômage, il faudra avoir cotisé six mois en deux ans, contre quatre mois en vingt-huit mois aujourd’hui. Selon les chiffrages, ce sont entre 250 000 et 300 000 chômeurs, parmi les plus pauvres, qui perdront leur droit au chômage à compter du 1er novembre 2019. Non indemnisés, ces chômeurs pourraient être découragés de s’inscrire à Pôle emploi, ce qui entraînerait un effet rapidement perceptible sur les chiffres du chômage. Et le gouvernement table sur 2,85 milliards d’euros d’économie en trois ans grâce à cette mesure. Il s’agit d’un retour à un mode de calcul en vigueur avant 2008, qui avait été revu pour faciliter l’accès des plus jeunes et des plus pauvres à

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