Quand la précarité devient la norme

Le cumul emploi-chômage peut être bénéfique pour relancer une carrière, mais aussi constituer un piège quand il enferme dans un cycle de contrats courts. Témoignages.

Erwan Manac'h  • 19 juin 2019 abonné·es
Quand la précarité devient la norme
© crédit photo : Riccardo Milani / Hans Lucas / AFP
Julien (*), 45 ans, enquêteur

« J’ai une longue histoire de travail intermittent. Notamment dans des instituts de sondage, pour lesquels je réalise des enquêtes par téléphone. C’est quelque chose que j’ai voulu à un moment : cela me permettait d’avoir du temps pour travailler sur mes propres projets (photo, cinéma, etc.). Ensuite, cela m’a permis de m’occuper de mes enfants. C’est plus économique que de prendre une nounou, mais je n’ai plus le temps de poursuivre mes projets professionnels. Aujourd’hui, cette précarité est davantage subie.

Les conditions de travail et les salaires se sont dégradés dans les instituts de sondage, pendant et après la crise. Ils ne recrutent plus que les personnes les plus précaires,

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