Intimité politique

La correspondance (1945-1959) entre Albert Camus et Nicola Chiaromonte, antifasciste italien, montre leur positionnement idéologique progressiste et antistalinien pendant la guerre froide.

Olivier Doubre  • 24 juillet 2019 abonné·es
Intimité politique
© Albert Camus fut de ceux, peu nombreux, qui surent résister au diktat du choix entre blocs de l’Est et de l’Ouest.Usis-Dite/Leemage/AFP

Ils furent bien peu à tenter de résister au rouleau compresseur idéologique qui se mit en place dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, ou déjà quelque temps auparavant, quand le débat politique semblait se résumer partout sur la planète à l’opposition entre soutiens au plan Marshall et à la doctrine Jdanov (c’est-à-dire, pour ce deuxième cas, soutien inconditionnel au stalinisme et, du point de vue géopolitique, au bloc de l’Est). Une

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Idées
Temps de lecture : 2 minutes