« Ceux qui travaillent », d’Antoine Russbach : à vau-l’eau

Dans Ceux qui travaillent, Antoine Russbach montre comment le capitalisme façonne les consciences.

Christophe Kantcheff  • 24 septembre 2019 abonné·es
« Ceux qui travaillent », d’Antoine Russbach : à vau-l’eau
© crédit photo : Condor Distribution

Frank (Olivier Gourmet) travaille depuis quinze ans dans le fret maritime. C’est un self-made-man qui occupe un poste à responsabilités dans une société soumise à une redoutable concurrence. Un jour survient ce qu’il va nommer un « accident de parcours » : un jeune migrant, sans doute atteint du virus Ebola, est monté à bord d’un des navires qu’il supervise. Toutes les solutions qui s’offrent à lui sont coûteuses parce qu’elles retardent la livraison de centaines de containers. Après avoir tergiversé, il ordonne au capitaine du bateau de passer le migrant par-dessus bord.

Pour son premier long-métrage, le réalisateur suisse Antoine Russbach tape en plein cœur du capitalisme

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Cinéma
Temps de lecture : 2 minutes