« Ne croyez surtout pas que je hurle », de Frank Beauvais : silence on crie
Franck Beauvais livre un récit autobiographique et cinéphile.
Auteur de courts métrages remarqués, Frank Beauvais signe avec son premier long métrage une œuvre intimiste, autobiographique et, en même temps, nourrie de (presque) tous les films du monde. Explication : deux pistes distinctes – comme on le dit d’un enregistrement de musique – mais cheminant ensemble constituent Ne croyez surtout pas que je hurle.
Il y a d’une part le récit (1), déroulé par la voix du réalisateur, des quelques mois que Franck Beauvais a passés seul, en 2016, dans un village alsacien situé dans le parc naturel régional des Vosges du Nord, son compagnon l’ayant quitté. « L’exil loin de Paris est subi maintenant, donc, ici où la généreuse opulence de la nature parvient à dissimuler, à l’œil non exercé, la raideur parfois protestante, presque immanquablement droitière, de ses habitants. »
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