Légende du cinéma américain : Mythes et trous

_Filmer la légende_ analyse les rapports entre récit historique et cinéma américain. Un sujet passionnant mais des oublis nombreux.

Pauline Guedj  • 11 décembre 2019 abonné·es
Légende du cinéma américain : Mythes et trous
James Stewart, John Ford et John Wayne sur le tournage de L’homme qui tua Liberty Valance, en 1962.
© Archives du 7e Art/Photo12/AFP

Ici, c’est l’Ouest, Monsieur. Quand la légende devient réalité, on imprime la légende. » La phrase est archiconnue. En 1962, elle fut d’abord une réplique mordante de L’homme qui tua Liberty Valance de John Ford. Aujourd’hui, la formule, reprise un peu partout, a valeur de commentaire non seulement sur la presse mais aussi sur la construction de la nation américaine. Aux États-Unis, on aurait choisi de retenir le mythe, décidé de forger une légende que l’on raconterait et que l’on écrirait, que l’on filmerait aussi, nous disent Florence Arié et Alain Korkos, dont le livre Filmer

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Littérature
Temps de lecture : 3 minutes