Nature : Les effets de « l’anthropause »

Si la suspension des activités humaines pendant le confinement n’a pas vraiment permis à la nature de « reprendre ses droits », elle a rendu évidente la nécessité de repenser notre lien au vivant.

Vanina Delmas  • 22 juillet 2020 abonné·es
Nature : Les effets de « l’anthropause »
Les naturalistes se disent davantage impressionnés par l’abondance des plantes sauvages dans les interstices urbains que par les images d’animaux égarés en ville.
© Alain Pitton/NurPhoto/AFP

Un sanglier dans les rues désertes de Barcelone, des canards se dandinant devant la Comédie-Française à Paris, un puma dans le centre-ville de Santiago du Chili, des dauphins, puffins et hérons cendrés à foison dans les calanques de Marseille… Ces images d’animaux sauvages gambadant, nageant, volant dans des lieux privés de présence humaine ont fait le tour du monde et alimenté les réseaux sociaux pendant les longues semaines de confinement. Et l’expression « la nature reprend ses droits » a souvent été brandie comme une bonne nouvelle en cette période troublée par la pandémie de Covid-19. Mais ces phénomènes sont beaucoup plus complexes qu’une réappropriation de l’espace urbain par des animaux sauvages.

« Le silence soudain en ville ainsi que le temps libre ont permis aux gens de découvrir des espèces

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Écologie
Publié dans le dossier
Les luttes essentielles déconfinées
Temps de lecture : 4 minutes