« Antigone », de Sophie Deraspe : Assoiffée de justice
Avec Antigone, la Canadienne Sophie Deraspe transpose avec force le personnage de Sophocle dans le Québec contemporain.
dans l’hebdo N° 1617 Acheter ce numéro

© Les Alchimistes Distribution
Elle apparaît à l’écran menue, le cheveu brun très court, les yeux clairs. Elle regarde la caméra avec la même intensité que la Jeanne d’Arc interprétée par Renée Falconetti dans le film de Dreyer. Elle s’appelle Antigone. L’action, cependant, se passe de nos jours. Pour son cinquième long métrage, la cinéaste canadienne Sophie Deraspe a choisi de transposer librement la figure de l’héroïne de Sophocle dans le Québec d’aujourd’hui. C’est un sacré pari, et une vraie réussite.
Juste après le meurtre de ses parents dans leur pays, l’Algérie, Antigone, avec sa sœur Ismène et ses frères Étéocle et Polynice, est arrivée très jeune au Québec, sous la responsabilité de leur grand-mère, qui les élève. Cette famille immigrée est unie ; les
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

« L’Île rouge » : la magie de Fantômette

Le Festival de Cannes : toujours vivant

Cannes 2023 : un palmarès judicieux
