« Ondine », de Christian Petzold : Eau profonde

Avec Ondine, Christian Petzold reprend et actualise la légende de la nymphe et signe un film d’une remarquable grâce poétique.

Christophe Kantcheff  • 23 septembre 2020 abonné·es
« Ondine », de Christian Petzold : Eau profonde
© Les Films du Losange

Dans le musée historique de la capitale allemande où Ondine Wibeau (Paula Beer) propose des visites guidées, celle-ci explique que les origines de Berlin datent du XIIIe siècle. Le nom de la ville signifie « marais asséchés ». Or l’eau est au cœur de la légende d’Ondine, qui a inspiré Christian Petzold, l’un des plus fameux représentants de la nouvelle génération de cinéastes allemands. Il n’y a pas forcément de sens caché dans cette opposition qui contribue surtout à produire un effet poétique, comme plusieurs autres signaux parsemés au long du film.

Si l’on retrouve en effet chez Christian Petzold une inclination pour les atmosphères

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Cinéma
Temps de lecture : 3 minutes