Bobby Few, forever free
Le pianiste et compositeur américain, installé à Paris depuis 1969, est décédé le 7 janvier, laissant le monde du jazz un peu plus orphelin.
Article paru
dans l’hebdo N° 1637 Acheter ce numéro
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Impossible de rester sombre à l’évocation de Bobby Few, tant son énergie et sa spontanéité rayonnantes continuent d’habiter celle ou celui qui l’a déjà croisé sur son chemin. Et pourtant, depuis le 7 janvier, il n’est plus, à nos côtés, un ressortissant de cette planète brûlante. On ne croisera plus sa silhouette délicate dans les rues de Paname, ni l’animation tourbillonnante de ses deux mains flambantes sur les claviers les plus variés. Péniblement, il faut s’y faire, réécouter sa discographie au sang mêlé et se plonger