Mineurs étrangers : « À chaque fois qu’on leur donne leur chance, ils sont au rendez-vous »

Pour Dieudonné Kobanda Ngbenza, faire confiance aux jeunes étrangers isolés est payant à la fois pour eux et pour la société.

Nadia Sweeny  • 17 février 2021 abonné·es
Mineurs étrangers : « À chaque fois qu’on leur donne leur chance, ils sont au rendez-vous »
Le cas du jeune apprenti boulanger Laye Fodé Traoré, à Besançon, a suscité une forte mobilisation en janvier.
© SEBASTIEN BOZON / AFP

Docteur en sociologie et responsable d’un centre d’accueil pour exilés à Paris, Dieudonné Kobanda Ngbenza est également auteur d’Enfants isolés étrangers : une vie et un parcours fait d’obstacles. Il pointe le désarroi des jeunes dont l’administration conteste la minorité, et plaide pour une prise en charge au bénéfice de tous.

Combien de mineurs isolés y a-t-il en France ?

Dieudonné Kobanda Ngbenza : Les autorités avancent le chiffre de 40 000 à 50 000 candidats à la minorité chaque année, dont seulement 9 500 ont été reconnus en 2020, 16 700 en 2019, 17 000 en 2018, 14 900 en 2017 et 8 000 en 2016. Environ 60 à 85 % de candidats ne sont donc pas reconnus. Dans ce contexte de soupçon permanent des

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Société
Temps de lecture : 4 minutes