Cinéma du réel : Des vies parallèles

Disponible en ligne, le festival international Cinéma du réel tient son 43e opus. Avec son éclectisme habituel. Entre l’ici et l’ailleurs, trempé d’humanités, plus porté sur le « réel » que jamais.

Jean-Claude Renard  • 10 mars 2021 abonné·es
Cinéma du réel : Des vies parallèles
Dans Désir d’une île, Laetitia Farkas filme au plus près des corps un camp de vacances dans les Landes.
© Kepler 22 Productions

L’an passé, en mars 2020, la 42e édition de Cinéma du réel avait été annulée à la presque avant-veille de l’ouverture du festival pour cause de confinement. Exit les documentaires dans les salles du Forum des images, à Paris. Une poignée d’œuvres avait basculé sur la plateforme Tënk, notamment celles de Mosco Levi Boucault, alors invité d’honneur et à la filmographie conséquente et prodigieuse (Des terroristes à la retraite, Ils étaient les Brigades rouges, Un corps sans vie de 19 ans). D’autres avaient été proposées sur la plateforme Festival Scope et sur le site de Mediapart.

Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont pris les devants, avec une quarantaine de films, du 12 au 21 mars, proposés sur un site consacré au festival, Canal-réel. Qui rend compte de la diversité des écritures, des formes et des idées. On aurait pu attendre un rattrapage des œuvres de Mosco Levi Boucault, a fortiori quand c’est possible et facile en ligne. Balle peau. C’est un autre réalisateur qui

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Cinéma
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