Les milliards de la sûreté post-Fukushima

EDF est très en retard dans les travaux de mise à niveau des réacteurs français, qui renchérissent le nucléaire.

Patrick Piro  • 3 mars 2021 abonné·es
Les milliards de la sûreté post-Fukushima
Dans le cœur d’un réacteur de la centrale du Tricastin, dans le sud de la France, le 27 juin 2019.
© PHILIPPE DESMAZES/AFP

Un vent de panique secoue le secteur français du nucléaire après le 11 mars 2011 : plus moyen, comme avec Tchernobyl en 1986, d’accuser l’incurie d’un régime soviétique déliquescent, c’est au Japon que ça se passe, pays organisé et de haute technologie. Les 58 réacteurs du parc français seraient défaillants face à un accident de type Fukushima, reconnaît l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui présente à l’exploitant EDF, en 2012 puis 2014, ses exigences de mise à niveau. À réaliser sous dix ans. « Tout se passe alors comme si l’industrie nucléaire acceptait désormais l’accident grave comme une possibilité gérable, esquivant toute révision de son approche du danger nucléaire », observe Christine

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Écologie
Temps de lecture : 4 minutes